"Miro" Fondation Maeght Saint Paul de Vence
Il parait que les femmes seules vivent dangereusement.
Il parait que ce sont des cibles privilgis pour des malfrats.
Selon les experts psychiatres, les loubards de tous poils ont eu dans leur enfance des dmls avec leur mre. Ils auraient donc tendance prendre les femmes seules comme exutoires.
Les dangers sont multiples : ils vont de la razzia sur le sac main aux vexations verbales, en passant par les violences corporelles de caractre sexuel ou non.
En t, il y a pril plus grand en la demeure. Les esprits sont plus chauffs que d’habitude et les agresseurs sont en cong normal ou en cong RTT.
Je trouvais insuffisant tout le matriel de self dfense. Gaz paralysant, gourdin lectrique qui file du 4500volts sur une partie du corps du gredin , magntophone numrique qui hurle en boucle et tue-tte les chansons de Jordy enfant.
Alors j’ai rencontr Charly.
Charly est mon bodyguard.
Un homme en latex, non pas gonflant mais gonflable, le compagnon idal pour mes sorties en voiture.
Il ne ronfle pas, il ne ramne pas sa science et sa pdagogie de la conduite quand je me dplace avec mon auto. Mais surtout il est dissuasif.
Inutile de vous dire que le premier loulou qui veut se prcipiter dans ma voiture au feu rouge pour me piquer mes tickets-resto, ou mes barres de crales spciale minceur y regarde deux fois.
C’est que a impressionne un type la taille du genre " double patron " et au facis des films de Lautner.
L’homme en latex fait fureur.
En plus il est accessible : pas besoin de lui crire des pomes pour l’avoir ses cots.
C’est un excellent objet de transfert. Il absorbe vos peurs, donne une ide positive sur la disponibilit des hommes et vous dit sans relche
« tu es une femme merveilleuse » si on prend l’option bodyguard parlant.
Hlas il le dira aussi toutes les copines que vous emmnerez dans votre voiture.
Tout bien considr tous les hommes sont pareils.
Comme dirait Confucius :
" L’homme est comme un membre fantme. Mme absent ou en latex, il arrive vous faire mal "
texte librement inspir de la chronique de H. Dreikaus
"L'humour ne se rsigne pas, il dfie... "
Sigmund Freud