Photo de Guidu
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De la douceur avant toute chose
M’vader dans mon monde
Celui que je suis seule connatre
Laisser mes penses vagabonder
Sans barrires, sans limites
M’ouvrir telle une fleur
Me laisser envahir
Par la musique des mots
Rver de mains, de baisers
D’interdits, de caresses
Rver d’un monde
Où le beau l’emporte
Sur toute chose
Ne penser rien
Qu’au plaisir immdiat
Et si ce monde n’tait pas utopique ?
S’il suffisait de l’inventer et d’y croire ?
Dans ce nectar divin
Je vais m’enivrer corps et me
"Celui qui regarde du dehors travers une fentre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fentre ferme. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystrieux, plus fcond, plus tnbreux, plus blouissant qu'une fentre claire d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intressant que ce qui se passe derrire une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rve la vie, souffre la vie.
" Qu'importe ce que peut tre la ralit place hors de moi, si elle m'a aid vivre, sentir que je suis et ce que je suis?"
"Les fentres"
Le spleen de Paris Baudelaire