Cette chanson de Barbara que je viens d’couter m’entrane vers une autre femme
*
« Lou Andras Salom. »
Celle qui m’a toujours fascine,
" la compreneuse " comme l’appelait Freud.
"La diva du divan".
J’aime son parcours de femme, me ardente et passionne, muse radieuse, femme d’une grande exigence intellectuelle prise de libert et d’indpendance.
Elle jette l’moi dans le cœur du pasteur qui lui donne le surnom de Lou,
Nietzsche s’embrase pour elle,
puis son mariage purement fraternel avec celui dont elle porte le nom Andras, orientaliste rudit d’origine perse.
Et enfin celui qui lui ouvre les portes d’un amour complet, Rilke le pote aux yeux mauves.
Elle les a inspirs, envoûts, veills et rendus eux-mmes.
Elle sera la disciple la plus fidle et la plus lucide de Freud.
« Le travail psychanalytique me comble tant que mme si j’tais millionnaire, je ne l’abandonnerais pas »
crit-elle dans une lettre Rilke.
Dans sa maison de Gttingen où elle exercera jusqu’ sa mort ce mtier qui la rconcilie avec elle-mme elle trouvera enfin une certaine quitude.
Freud disait :
« Elle regarde la vie comme si c’tait toujours Nol ».
Elle est partie entoure de ses amis avec dans les yeux, une flamme toujours intacte.
"La vie humaine. Ah! La vie tout court, est posie!. Inconscients de nous-mmes, c'est nous qui la vivons, nous, jour aprs jour, et fragment par fragment, mais dans son inviolable intgrit, c'est elle qui nous vit, c'est elle qui nous mne!".
*Photo de la couverture du livre "Eros"
de Lou Andras Salom