Conseils de prudence, injonctions se dpasser, leons de morale.
Ces recommandations ont banalis le chemin de notre enfance, censes nous encourager progresser, elles ont au contraire dvelopp parfois en nous angoisse ou culpabilit.
L’oisivet est la mre de tous les vices...
La petite phrase qui pousse agir la hte, comme si l’empressement donnait plus de valeur nos actions, comme si le fait d’tre dbord nous rendait plus important…
Dpche-toi...
Cette injonction se dpcher correspond un systme dans lequel il y a un vide combler.
Ce qui est remplir est un vide existentiel ou affectif, cela ne signifie pas que l’on est seul mais que l’on a un sentiment de manque ou de perte .Et puis un jour un dysfonctionnement physique ou psychique sonne le rappel soi. Il faut alors apprendre remplir sa vie autrement.
Prendre du temps pour soi, laisser l’esprit vagabonder, le corps se dtendre, rflchir au sens de ce que l’on fait, faire le tri entre l’indispensable et l’accessoire.
Penser aux autres...
Pour obtenir de l’amour nous nous efforons de penser aux autres, d’tre gentil/le, de faire plaisir, sans cette carotte (obtenir de l’amour) il n’y aurait ni amiti, ni solidarit, ni ducation. Mais les choses se gtent quand notre besoin d’tre aim est si intense qu’il nous pousse nous mutiler, rpondre des demandes abusives, donner plus que l’on ne reoit. C’est un fonctionnement que l’on peut subir (lorsque que l’on est soumis un chantage affectif) ou infliger (lorsque l’on donne quelqu’un plus qu’il ne demande et qu’il ne peut rendre).Alors force de se montrer gentil, on risque de laisser les autres ngliger nos besoins ou nous manquer de respect, et l’on obtient l’inverse de ce qu’on esprait.
Il faut alors restaurer l’image de soi apprendre que l’on peut revendiquer ses propres dsirs et dire non aux demandes qui nous paraissent injustes sans obligatoirement perdre l’amour que l’on nous porte.
Tu peux mieux faire...
Le fameux commentaire des carnets scolaires, relays par certains parents. A trop l’entendre on finit par se convaincre que l’on ne fait jamais assez bien.
Les risques : se mettre en chec pour prouver que non, on ne peut pas faire mieux, devenir perfectionniste au point de se perdre dans les dtails au dtriment de l’essentiel, ne plus prouver de plaisir dans ce que l’on ralise.
Le mieux devient alors l’ennemi du bien.
Le plus important est d’avoir le sentiment que ce quoi on consacre son nergie correspond ce que l’on sait faire, surtout ce que l’on aime faire…
c'est un peu long je sais merci d'avoir eu le courage de lire toute la note...