Atterrissage sans difficult.
Me voici propulse dans ce vaste aroport, où tel des fourmis nous sommes happs dans un bruit insoutenable. Brouhaha, sons, mots prononcs en toutes langues, une vritable tour de Babel où chacun cherche se faire comprendre par le langage des signes, quand les mots dans la langue du pays sont inconnus.
Que suis-je venue faire ici ?
Un voyage initiatique la recherche de mon identit ?
Moi qui suis ne, ne connaissant rien sur mes origines, juste ce mot trac d’une croix dans un dossier indiquant que j’avais t abandonne…
Mes recherches longues et vaines pour aboutir cette unique trace qui m’emporte jusqu’ici dans ce pays inconnu.
Je sors de l’aroport, l’humidit et la chaleur me happent, oui je suis bien au Guatemala.
Je regarde mes notes, hle un taxi, lui indique la seule adresse que je connaisse dans cette ville grouillante et inhospitalire.
Je prends peur car le taxi m’loigne du centre, nous passons sous un pont, ma droite un bidonville, impossible pour le vhicule d’aller plus loin.
Je demande au chauffeur de m’attendre, lui glisse quelques dollars et me hasarde entre ces maisons, des taudis. Les enfants nombreux aux yeux rieurs me suivent, ils sont hardis, le plus grand me conduit l’adresse que je cherche.
Un vieux est assis sur la marche d’entre de la masure, me regarde fixement. Comment lui expliquer ce que je cherche.
Par chance le gamin qui m’accompagne depuis mon intrusion dans le bidonville comprend mes quelques mots d’espagnol, je lui explique que je cherche une femme, il traduit mes mots.
Je donne toutes les informations que j’ai, raconte brivement mon histoire, ma recherche.
L’homme semble rflchir, comprend et me dit connatre cette femme.
Mon cœur bat la chamade, peut-tre vais-je enfin savoir !
Mais en me regardant il raconte, je saisis quelques bribes, l’enfant m’aide avec sa traduction, au fur et mesure mes larmes coulent.
Elle est partie il y a quelques mois sans laisser d’adresse, disant qu’elle voulait aller en France, depuis nul ne l’a jamais revue.
Atelier d’criture
Mots imposs :
dbut du texte
« atterrissage sans difficult »
fin du texte
« nul ne l’a jamais revu / e »