Dlire...

Au loin dj je vis la tour où Anne attendait le cœur battant que je vienne la dlivrer.

Elle avait peur, elle venait d’ouvrir la septime porte… et avait dcouvert l’innommable.

Je sais mon frre, vous n’tes pas l’homme barbare tel qu’on vous dcouvre dans les livres d’histoire …

Souvent tort on vous a attribu tous ces meurtres, alors que moi, votre sœur, dans l’ombre j’ouvrais ces portes par jalousie.

Vous les choisissiez toujours trop belles, plus belles que moi. Vous les faisiez rire, vous les enivriez avec vos mots, et moi je n’tais que l’ombre de moi-mme.

Pas un regard, pas un mot gentil …

Vous souvenez-vous de la dernire, elle aussi a ouvert la porte, mais ce que vous ne savez pas, c’est que c’est moi qui l’ai incite l’ouvrir et dcouvrir ce qui sera sa perte.

Combien de fois ai-je jou ce jeu cruel…

Chaque fois…sept fois…

Vous ne compreniez pas…mais pourquoi m’avez-vous confi la cl ?

Pourquoi vous ai-je vu si souvent dans vos bats amoureux !

Moi qui suis si seule cause de vous. Personne ne m’approche tant vous tes craint !

Au fur et mesure, cette lgende est devenue sur la place publique une histoire folle et meurtrire.

Alors aujourd’hui, je suis venue dlivrer Anne, le remords me gagne, et celle-l je veux la garder pour  ‘Moi’

Voil mon cher frre, vous Barbe Bleue, la terreur de ces lieux aux yeux de tous…

Vous n’tes qu’un sot manipul outrance par votre sœur…

 

 

Petit dlire impos en atelier d’criture par le choix d’un personnage, tre sa sœur ou son frre et commettre les mfaits sa place…

Dlire...