COPAN HONDURAS
Atelier d'criture
En partant d’une photo impose (une jeune femme) situer le rcit 2 mois avant la photo en commenant par « Je me souviens » terminer par « cette fois c’est fini» et situer l’action qui où quand pourquoi. ?
Je me souviens de cette jeune fille avec son accent si particulier, elle travaillait dans l’agence de voyages que je frquentais l’poque, oh cette poque n’est pas si lointaine, il y a deux mois peine et depuis, que d’vnements………
Donc j’entre dans cette agence la recherche d’un voyage avec quelques ides en tte mais aucune notion de prix. Je voulais raliser un vieux rve, partir en Amrique Centrale au pays des Mayas, aller au Guatemala et au Honduras la rencontre de cette peuplade qui depuis toujours m’a fascine et effraye en mme temps.
La jeune femme de l’agence me donna tous les renseignements, me posa des questions sur le type d’hbergement, aprs une heure passe ensemble tout fut dcid.
Quelques jours plus tard me voil dans l’avion, je survole l’Ocan Atlantique, premire escale Dallas.
L’image des Amricains mangeant partout et tout le temps n’est pas usurpe.
Puis, nouveau dans un avion qui m’emmne Guatemala Ciudad, atterrissage impressionnant l’aroport se trouvant en pleine ville, les ailes de l’avion frlant « presque » les maisons basses alentour.
Les dix premiers jours j’allais de dcouverte en dcouverte, les paysages fabuleux, les marchs trs colors, les villages où l’on se croirait au Moyen Age, les hommes portant des jupes, les femmes belles avec leurs cheveux noirs et tous ces tissus colors en guise de vtements, le Rio Dulce sur lequel je naviguais vers la mer des Carabes, les mangroves, dommage, je n’ai pas vu de lamantin, il en existe encore dans ce fleuve…
Tous ces beaux souvenirs pour arriver la fin de l’aventure qui se termina par une vraie aventure.
Sur la piste, en pleine fort vierge ,qui devait me mener sur un site Maya assez retir, aprs peine une vingtaine de kilomtres, mes compagnons de voyage et moi fûmes arrts par deux bandits de grand chemin, pistolet et mitraillette l’paule. Pendant une demi-heure, mais le temps n’existe pas dans ces moments- l, j’avais le pistolet sur la tempe, j’ai t dvalise, argent, appareil photos, bijoux, montre, chaussures jusqu’aux lunettes de soleil, il fallait donner pour rester en vie…
Ce qui fut vraiment lamentable c’est l’accueil des policiers couchs dans leur hamac rigolant, et puis il fallut dresser le procs verbal que j’ai gard prcieusement, mme si cela fut un triste souvenir. Cette journe se termina au bord de la piscine de l’htel le cœur n’y tant plus et le lendemain qui devait tre l’apothose du voyage Tikal, se droula bien tristement.
Cette fois c’est fini, l’aventure c’est l’aventure ! Maintenant je prfre des coins plus paisibles, fini les rves trop lointains, le danger , non, je n’en veux plus d’autant plus que j’ai appris entre temps qu’un Italien avait t tu sur cette mme piste huit jours auparavant.
Je suis retourne voir la jeune femme de l’agence qui bien sûr n’y tait pour rien, et nous avons russi ensemble faire retirer du catalogue du voyagiste cette journe d’excursion Ceibal.
Vraiment cette fois c’est bien fini !