Guatemala
Lettre ma mre
Quand je pense toi, souvent, je redeviens la petite fille qui aimait se blottir dans tes bras, trouver le rconfort mes chagrins.
Tu es partie bien vite et trop tt. Je n’tais encore qu’une toute jeune femme, nous n’avons pas eu le temps d’changer et de parler de ce qui faisait tour tour notre attachement et notre fuite l’une de l’autre.
J’aurais tant voulu que tu me dises, que tu m’aimes pour ce que je suis, et non pour ce que je reprsentais pour toi.
J’ai toujours souffert d’avoir cru que tu ne m’aimais qu’au travers du regard de cet autre enfant, mon frre, que je n’ai jamais connu, car mort avant ma naissance.
J’tais tes yeux le substitut de cet enfant, tu me montrais ses jouets, nous allions sur sa tombe, et je mettais chaque fois une fleur dans le bec de la colombe blanche qui l’ornait.
J’ai souffert de tout cela plus que de raison.
Peut-tre n’as-tu pas trouv les mots pour me « DIRE » tout ton amour.
Aujourd’hui je sais que tu m’aimais, tu me l’as prouv ta manire en me gtant trop, moi j’avais juste besoin d’entendre tes mots.
Et puis un jour, bien plus tard, en regardant une photo de toi, j’ai compris que tu n’tais pas seulement ma « mre » mais aussi une « femme »et que je ne pouvais pas tre tout pour toi.
Souvent nous nous sommes dtestes, haes…et puis aimes…
Aujourd’hui je voulais te rendre hommage et te dire que tu as t une maman aimante et une femme merveilleuse, et si je suis ce que je suis je te le dois…