Mon tout premier atelier d’criture
Texte commenant par « Il tait une fois » comportant « mais pourquoi pas » et se terminant par « pas cette fois-l »
« Il tait une fois », ces mots trottent dans ma tte, je cherche dans ma mmoire. Ils rsonnent si fort, ces mots-l, je ferme les yeux et doucement m’vade vers le pays des rves de mon enfance et les images reviennent lentement.
J’avais huit ans et me revois malade, enveloppe dans ma couette rouge, frissonnante, papa ct de moi me tenant la main, et, pour me faire plaisir, lui qui tait rarement prsent, voulut me raconter une histoire.
Il cherchait celle qui pouvait me procurer le plus d’motions. Il commena par « il tait une fois » puis se ravisa, rflchit et se dit « mais pourquoi ne pas » lui parler de cette photo qui m’intriguait tant celle du mariage de ma grand’mre maternelle où une petite fille de six ans porte le voile de la marie.
Et doucement il me raconta la vie de mes grands parents, cette belle histoire d’amour que la guerre faillit faire basculer tout jamais.
Cette petite fille tait ma mre.
J’tais heureuse d’entendre tous ces mots qui rpondaient mes questions. Je m’endormis apaise, les cauchemars ne furent pas prsents, « pas cette fois-l ».
Aujourd’hui je veux rendre hommage ma grand’mre, cette femme qui a t un exemple pour moi.
Elle tait femme, mre, amante, douce, belle, raffine.
Elle savait donner l'amour qu'elle portait en elle.
Elle m'a permis de devenir celle que je suis.
E.A