Les dimanches ne sont pas des jours comme les autres. Surtout quand une jeune femme retrouve la lettre perdue de l’homme qu’elle a aim, dix ans auparavant.
Se dbarrasse-t’on jamais des histoires inacheves ?
J’aime cet auteur, cette femme m’meut et puis sa voix si belle dans ses intonations, ses interrogations. Le thme du livre bien sûr ne m’a pas laiss indiffrente « une lettre »
Cette interrogation en redcouvrant dix ans plus tard cette lettre, dois-je la lire oui, non, et revivre ces moments passs avec une telle force, le temps n’arrtant rien, n’effaant rien et permettant de supposer tant d’issues possibles.
Je me suis laisse bercer par les mots de cette
« Amoureuse la plus mignonne du monde » celle qui avait « l’art de susciter l’amour » et toujours ce problme de « timing ».
Extraits :
Rien ne s’efface, tout perdure
Les sentiments, lorsqu’ils ont t interrompus sans drames excessifs, peuvent’ils s’teindre ?
Une relation fige, lorsqu’elle n’a pas vcu sa vie peut-elle, mme dix ans aprs se rveiller ?
Faut-il se protger au risque de perdre les moments forts de notre existence ?
Où en tais-je dans ce fichu cœur ? La seule adresse qui ait de l’importance.
Où en tais-je cot insouciance, apaisement, mlancolie ?
Quand on apprend vivre, on ne doit pas tre trop exigeant.
Essayer de se satisfaire de l’air qu’on respire, de percevoir la sensation de bien-tre des choses minuscules est une des clefs du bonheur.
Je sais.
J’avais lu Platon le matre et Aristote le disciple, je m’tais imbibe de l’idalisme de l’un et du ralisme de l’autre, du regard vers le ciel puis de celui vers la terre, je les avais raconts, confronts.
Si la lecture tait le remde de l’me j’tais leur enfant indigne.
Les dimanches sont des voyages dans le temps…
Tant pis pour moi si j’tais toujours prte croire que l’on ne m’aimait pas.
L’important tait que personne n’ait abm le secret qui nous unissait.
Voil cette mlancolie du dimanche, que j’ai pris beaucoup de plaisir lire.