Je suis si heureuse quand tu m’cris « ma tendre » et que tu termines en m’embrassant trs fort, ces simples mots me font tant plaisir mais tu ne le sauras pas car cette lettre jamais je ne te l’enverrai.
Pourtant j’aimerais tant que tu saches combien j’ai besoin de ces mots, je me pose des questions, pourquoi toi ? La rponse n’est pas simple tout simplement parce que je ne connais pas la rponse.
Quand je suis dans tes bras et que je t’entends me dire des mots doux, potiques, je me laisse aller telle une coquille de noix au gr de tes mots, de ton souffle, de ton dsir, et je suis bien.
Je ne te dirai jamais « je t’aime » ces mots qui veulent tout dire et rien la fois, je sais que ce sont des mots qui te font peur et qui risqueraient de t’loigner de moi, mais quand je me blottis au creux de ton paule, que mes mains cherchent les tiennes, que nos lvres se confondent et que nos souffles s’unissent dans un mme chant, plus rien d’autre n’existe que toi et moi et c’est notre moment nous seul , pour nous et rien qu’ nous ce moment l.
Je n’aime pas tre un objet, mais avec toi je suis sujet, sujet de ton dsir et j’accepte d’tre le sujet d’un roi qui m’emmne dans un monde de dlices.
Tu vois je n’ai pas grand-chose te dire mais ce peu de choses rsume ce que je ressens quand je pense toi, quand tu n’es pas l, quand tu t’loignes, quand tu deviens « fugace » et que comme une petite midinette j’attends ton appel.
Pourquoi suis-je ainsi ? Cela ne s’explique pas, l’enfance a pass par l et les traces sont bien vivaces.
J’avais envie (besoin) de mettre en mots cette lettre pour un inconnu !