La page blanche m’attend depuis longtemps,manque de temps, de concentration, les mots jouent à cache-cache. La maison dort, il pleut, je suis mal dans ma peau, j’ai peur de ne plus y arriver, arriver jusqu’où ?
Ce matin jeu sur FB, trois mots pour dépeindre une histoire triste, j’ai écrit " Vivre en exil "
Avec le recul de quelques heures que symbolisent ces mots venus de nulle part.
L’impression de vivre en exil, exil de quelque chose qui a été et qui n’est plus, exil d’une vie qui ne sera plus la même, exils de partages, de conversations, de voyages, de sourires, de rires, de tendresse, d’émotions. Tout cela a disparu, la mémoire défaillante ne laisse plus de place aux souvenirs, quelques rares fois un arc en ciel se produit vite estompé. Plus de fleurs, plus de brin de muguet, les dates non plus de sens, la vie se poursuit rythmée par les mêmes tâches quotidiennes, il n’y a plus de place pour les surprises, excepté le vendredi mon jour de récréation.
Je sais ce billet est triste, mais je suis triste.
Si vous me croisez vous n’en saurez rien, je vous sourirai.
(ce billet est éphémère, le temps d'apprendre à danser sous la pluie)
Chère Elisanne;
J'aimerais rendre votre tristesse plus légère ou au moins plus douce.
Vos mots me touchent et je ne sais comment vous répondre.
Je vois parfois de gros chagrins dans les sourires.
Je me permets de vous envoyer mon affection.
Pensées.
Valérie
Rédigé par : Valérie | 03/05/2016 à 02:00
Elisanne, écoutez, tout près de votre cœur, un ami est toujours là rien que pour vous, il peut entendre votre peur, votre révolte, vos regrets ... pour retrouver des forces, du courage pour aujourd'hui. Cherchez bien vous allez voir un clin d’œil, une fleur, le parfum d'une passante, quelques notes d'un enfant qui s'exerce au piano ... rien que pour vous, ce seront vos surprises de la journée.
Rédigé par : nicole 86 | 03/05/2016 à 02:00
Douces pensées pour vous accompagner ce soir.
J'aime beaucoup la citation de Sénèque plus bas.
Rédigé par : ellinda | 03/05/2016 à 02:00