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Ce qui vous rendit visible à mes yeux, fut justement cet ajournement infinitésimal que constituait le temps mis par mon regard pour venir se poser sur le bord de vos phrases.
Le temps de l'adoucissement, du polissage des pierres - la distance réelle entre vos textes et notre éventuelle rencontre importait peu.
Des instants si fragiles que vouloir les brusquer d'un regard trop appuyé risquait d'en brouiller le sens.
Je tenais vos mots pour précieux talismans dans lesquels je plongeais des mains fiévreuses, choisissais au hasard, bien que je les savais tous, pour les faire retomber en bribes redécouvertes sur mes rêves éveillés.
Je ne pouvais vous aborder plus aveuglément qu'en vous lisant.
Auguste Rodin Le baiser (détail)
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un des plus beau baiser ...tout le frisson du désir qui parcourt ces deux corps de marbre
et les mots sont si sensibles .....merci élisanne pour ce partage
Rédigé par : hélène | 12/11/2015 à 01:00
Quel beau souvenir que l'émotion ressentie lors de ma première visite au Musée Rodîn à Paris !
Qui a écrit ce texte magnifique ?
Rodin lui-même ? S'adresse t-il à l'être aimé(e) Camille Claudel ? de quel livre est-il extrait ?
Rédigé par : Christine | 12/11/2015 à 01:00
Christine je souris, le livre n'est pas encore écrit, juste une association d'idée avec cette statue de Rodin, quelques mots d'un imaginaire en ébullition...
bonne soirée
Rédigé par : double je | 13/11/2015 à 01:00
merci Hélène pour votre passage,** ***
(j'aime caresser bien que cela soit interdit dans les musées les statues , alors je le fais ici avec des mots en toute impunité)
Rédigé par : double je | 13/11/2015 à 01:00