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Tant de notes éparses, des choses pas vraiment dites, cette musique de langue, cette partition qui se faufile entre les pages de la vie.
Les mots la transportent un peu plus loin,
ses mots, ses notes, mais aussi ses silences, ses soupirs et ses peurs.
Une musique réduite au plus simple, pareille à ses humeurs, blanches ou noires s’accroche au besoin de dire, d’interpréter dans un rythme ou circule plus vite ou plus lentement cette intimité des mots.
Ses mains parfois courent sur l’ivoire des touches pour jouer cette mélodie qui danse dans sa tête.
Elle a du mal à interrompre ce temps volé aux horloges ,ce murmure des choses qu’elle aime entendre. Portée par le désir, le feu sur la page, le temps d’une étincelle, amortir douleur et désir dans le tremblement de la flamme, accompagner du bout des doigts le temps qui passe.
Elle va dans la vie comme sur la partition...
Tant de notes éparses, des choses pas vraiment dites, cette musique de langue, cette partition qui se faufile entre les pages de la vie.
Les mots la transportent un peu plus loin,
ses mots, ses notes, mais aussi ses silences, ses soupirs et ses peurs.
Une musique réduite au plus simple, pareille à ses humeurs, blanches ou noires s’accroche au besoin de dire, d’interpréter dans un rythme ou circule plus vite ou plus lentement cette intimité des mots.
Ses mains parfois courent sur l’ivoire des touches pour jouer cette mélodie qui danse dans sa tête.
Elle a du mal à interrompre ce temps volé aux horloges ,ce murmure des choses qu’elle aime entendre. Portée par le désir, le feu sur la page, le temps d’une étincelle, amortir douleur et désir dans le tremblement de la flamme, accompagner du bout des doigts le temps qui passe.
Elle va dans la vie comme sur la partition...
Une rose seule, c'est toutes les roses
et celle-ci: l'irremplaçable,
le parfait, le souple vocable
encadré par le texte des choses.
Comment jamais dire sans elle
ce que furent nos espérances,
et les tendres intermittences
dans la partance continuelle.
Rainer Maria Rilke
Les roses VI
Je n'ai pas perdu la bonne habitude de lire tous les soirs de la poésie.
En ce moment les roses ont ma faveur.
Une rose seule, c'est toutes les roses
et celle-ci: l'irremplaçable,
le parfait, le souple vocable
encadré par le texte des choses.
Comment jamais dire sans elle
ce que furent nos espérances,
et les tendres intermittences
dans la partance continuelle.
Rainer Maria Rilke
Les roses VI
Je n'ai pas perdu la bonne habitude de lire tous les soirs de la poésie.
En ce moment les roses ont ma faveur.